Et voici un nouveau chapitre de notre petite histoire sur : http://www.ewards.fr/fr/projet/co-libr-e.
Plus que quelques jours. Fin des votes le 7 Novembre.
N’hésite pas à faire une proposition de suite ou un défi (comme placer un mot dans le texte). L’auteur tentera de répondre à la proposition. (Avant 14h si possible afin de lui laisser le temps)
Ce chapitre 8, tout comme le chapitre 3, répond à la proposition de l’un des votants.
Les premiers indices avaient d’abord mené Matt à Rome.
Pendant plusieurs jours, il avait recherché des traces de sa cible mais avait dû patienter avant d’apercevoir enfin son homme. Une nouvelle fois, il avait eu beau dévaler les marches menant à la Piazza del Popolo bondée, trébucher sur une mendiante posée là, effectuer d’olympiques sauts de haies, bousculer les shoppers de la fréquentée via del Corso, il n’avait guère obtenu de meilleurs résultats. Le fuyard s’était évaporé dans la foule.
Revenant sur ses pas à bout de souffle, Matt s’était accordé un instant de relâchement sous le porche de la villa Aurelia. Ses pensées se perdaient sur les toits romains quand son regard s’était stoppé net sur un immeuble au loin. A travers la véranda, l’ancien soldat avait d’abord découvert les tables d’un restaurant plutôt original, avant de poser les yeux sur le véritable objet de sa surprise : cette femme, aux gestes habiles et au regard brûlant.
- Sarah !
Jamais, il ne l’avait revue depuis ces deux années. Il l’avait alors contemplée de longues minutes, hésitant même à partir à sa rencontre. Comment un homme à ma classe d’ornithorynque avait-il pu séduire une femme d’une exceptionnelle grâce de papillon ? Se répétait-il souvent. Il n’avait finalement pas osé la surprendre, après cette éternité et cette souffrance infligée.
Il devait d'abord mener sa quête à son terme et se réconcilier avec le passé. Il avait donc décidé de repartir à l’endroit même où tout avait commencé, là où les ruines de son histoire dormaient peut-être encore.
Dans les jours suivants, il avait posé les pieds sur le tarmac de l’aéroport international Rafic Hariri de Beyrouth. Il avait d’abord pris le temps de s’imprégner à nouveau de l’environnement, de faire revivre ses souvenirs. La chaleur humide, le parfum boisé, la brise légère, les intonations de la population… tout était revenu petit à petit.
Cette acclimatation lui était nécessaire et lui permettait avant tout de revêtir la peau de soldat des forces spéciales qu’il avait été, de retrouver son instinct et ses réflexes. Et il en aurait besoin.
Il avait prévu une première nuit de repos avant de rencontrer ses sources de renseignements. Et dès le jour suivant, les événements allaient s’accélérer.
A demain pour la suite,
Sébastien
Vous, nous, une seule histoire...