Quelques mots de littérature

Rencontre avec un auteur Co-libr-e publié

Co-libr-e A défaut de vivre Jinn

Un excellent Noël à toutes et tous. Qu'il vous soit chaleureux, débordant de rêves et de joies. En cadeau, nous vous proposons quelques lignes pour parler d'un auteur Co-libr-e fraîchement publié.

 

C'était dimanche dernier. Nous avons eu le plaisir de rencontrer un auteur Co-libr-e, publié en Août aux éditions 7 écrit pour son roman : A défaut de vivre. Sur le retour d’une séance de dédicaces dans la ville de Châteaudun, Ayin’n Jinn nous a accordé quelques instants pour découvrir un peu son monde autour d’un café.

Le natif de Metz, sac de couchage sur le dos nous a rejoint dans un café aux abords de la gare Montparnasse, là où tant d’histoires s’écrivent.

 

Cheveux longs de rockeur, le jeune homme de 26 ans présente déjà un côté original. Nos échanges sur l’édition, l’éducation, sa vie d’écrivain nous ont également permis de découvrir quelqu’un de discret, à la frontière de la timidité, mais pour autant à la recherche de rencontres humaines. Il l’a d’ailleurs concédé, se faire publier lui aura permis, en outre de faire aboutir un projet incroyable, de travailler sur sa timidité et réaliser au gré des séances de dédicaces des rencontres sensationnelles. Dernièrement, la rencontre d’une auteure lui ayant laissé une trace sensationnelle à l’esprit : Murielle Denise, ou en se rendant par co-voiturage à cette séance de dédicace à Châteaudun ou même ces 3 colocataires qui l’ont accueilli en couch-surfing.

C’est aussi ça l’écriture. La rencontre d’un monde nouveau, en dehors et en soi.

 

Etonnamment (ou pas), A défaut de vivre n’est pas le roman par lequel Ayin’n Jinn a débuté l’écriture. Sa première œuvre, il la travaille toujours. Débutée à l’âge de 15 ans, elle est le fruit d’un besoin compulsif d’extérioriser les sentiments liés à sa propre histoire. Comme bon nombre d’auteurs, l’écriture est un exutoire pour notre ami et peindre sa vie en roman est un excellent moyen de se dévoiler sans craindre les regards d’autrui ensuite. Aujourd’hui aux alentours de 1000 pages, cette œuvre qu’il réfléchit à publier en plusieurs tomes retrace les malaises de sa vie, ses espoirs et le rêve de ce qui aurait pu être différent, comme la relation désespérément inexistante avec son frère. Bien que ressentant une sérénité dans nos échanges, il est palpable que le passé ne fut pas aussi souriant.

Déjà à l’école, Ayin’n Jinn s’était plongé dans l’écriture. Pas forcément bon en rédac’, comme bien des jeunes, il se réfugiait pourtant énormément dans l’écriture à se défier avec un copain sur l’écriture de textes de science-fiction. C’est à cette période qu’ont fusé les idées et il nous raconte que c’est au travers de leurs rédactions qu’un enseignant a décelé l’amitié chez les deux jeunes. Ce n’est pas l’école qui lui a donné l’envie d’écrire mais elle lui a permis de mieux écrire. Parlant d’éducation et d’école, nous avons échangé sur les projets scolaires qu’anime Co-libr-e et se sentant dans notre démarche, a confirmé sa participation au jury qui se tiendra en Janvier. Merci à lui !

Cette volonté d’aider les élèves nous a touchés d’autant que les difficultés littéraires par lesquelles il est passé peuvent parfaitement guider les élèves. En effet, la grammaire, la cohérence des noms tout au long de l’histoire sont des difficultés qu’il a connu dans son écriture et qu’il connaît toujours un peu. Dans une jeunesse qui a tendance à mettre de côté ces aspects, la vision d’Ayin’n Jinn sera très intéressante.

Il cherche sans cesse à s’améliorer, à trouver des méthodes pour rendre des écrits de qualité et c’est ainsi qu’il est tombé sur le site www.co-libr-e.com. Cherchant à échanger avec d’autres auteurs et se trouvant un intérêt pour la co-écriture, l’auteur, après être tombé sur des sites de rencontres amoureuses entre écrivains (nous ignorions que cela existait ), des plateformes plus ou moins sérieuses, il nous a révélé son intérêt pour notre plateforme et outil. Notamment pour lui permettre de s’améliorer sur la cohérence de ses textes, mais aussi pour co-écrire, l’outil Co-libr-e lui est d’une grande aide et nous en sommes ravis. Mais puisque nous cherchons sans cesse à répondre au mieux aux besoins des utilisateurs, nous avons noté quelques souhaits de notre invité que nous tenterons d’assouvir lors des prochains développements.

Nous lui souhaitons de réussir à atteindre son objectif d’écrire comme ses pairs tels que Ian Caldwell et Dustin Thomason dans La Règle de quatre ou Alain Damasio ou même cette récente rencontre, Murielle Denise dont les mots posés sur les ressentis lui sont fantastiques.

 

A notre demande, Ayin'n Jinn a eu la bonté de nous indiquer quelques passages qu'il a pris plaisir à rédiger. En voici quelques fragments.

 

« Elle cherche tout d'abord ma main avec son petit doigt. Je suis extrêmement nerveux mais c'est un moment que j'ai trop attendu. Je la laisse enfin saisir le mien, et tous nos doigts finissent par s'entrelacer. »


« 
Mes us et coutumes de garçon de ville m'obligeaient autrefois à me préserver de tout, en misant sur la carte de la sécurité et du confort au détriment du véritable apprentissage de la vie. Mais aujourd'hui, j'étais en face de l'indéniable, de l'irréfutable. Mon habitude de me protéger ne m'avais jamais protégé que d'une chose : La Vérité. »


« 
Des gosses ont couru les prévenir à peine avais-je passé la porte ! Et tous me serrent chaleureusement dans leurs bras. Les mains sont pleines de terre et les visages sont sales, mais c'est ce qui m'a manqué ! Le contact avec ma nature profonde, notre nature à tous : la Liberté. »

 

Pour finir, nous avons voulu connaître l’origine du pseudonyme qu’Ayin’n Jinn utilise. Il a toujours cherché à exister. Ne se reconnaissant pas dans son nom usuel, il est un jour tombé, en cherchant un compositeur, sur le nom d’un compositeur autrichien qui lui a renvoyé une consonance intéressante : Joseph Haydn. En le retravaillant un peu pour le traduire dans un langage de science-fiction qu’il adore, son pseudonyme est né.

 

Pour en savoir plus sur l’auteur, n’hésitez pas à vous procurer son premier roman, A défaut de vivre.

Co-libr-e