Le Prix Nouveau Talent décerné par la Fondation Bouygues Telecom a été révélé hier soir dans les locaux de la Société des Gens de Lettres. Clélie Avit et son roman « Je suis là » ont reçu les applaudissements de l’ensemble des invités. Et Co-libr-e était là !
Philippe Cuenot, Directeur des Ressources Humaines chez Bouygues Telecom était accompagné de Bruno Tessarech, auteur et président du jury du Prix Nouveau Talent, Christophe Joly, rédacteur en chef de Métronews et Laurent Laffont, Directeur Général des Editions JC Lattès.
Philippe Cuenot a rappelé l’origine du Prix Nouveau Talent, initié à une époque où le langage SMS était décrié. La première édition de ce Prix avait pour objectif de réaliser un roman en centrant l’histoire sur le langage SMS. Et c’était déjà un succès. Cette année encore, quelques 140 manuscrits ont été reçus par le jury. Accompagné de collaborateurs et clients Bouygues Telecom ainsi que des autres membres du jury,
Bruno Tessarech s’est tourné vers Clélie Avit avec ces mots formidables : « Habituellement, je ne lis que les cinq premières pages pour effectuer le premier tri. Mais votre texte, je l’ai lu du début à la fin. C’était une évidence dès les premières phrases. » On lisait dans sa voix une forte émotion. En aparté, il nous aura confié que c’était un réel événement. « Ce genre d’histoire et l’ampleur que cela prend, ça n’est jamais arrivé. »
Christophe Joly a complété en étant fier de participer à l’aventure du Prix Nouveau Talent, et à celle de Clélie Avit, rappelant que Métronews a aussi la fonction de découvrir des talents. Il ajoutera que, un peu comme Bruno Tessarech, sa lecture de « Je suis là » a été différente des autres. Alors qu’il prend habituellement des notes sur les textes, ce ne fut pas le cas sur celui de Clélie Avit.
Laurent Laffont a terminé en évoquant un succès incroyable alors même que le roman n’est pas paru. Déjà 19 pays ont acheté les droits. Les Editions JC Lattès accompagnent le Prix Nouveau Talent depuis déjà 3 ans. Les précédents gagnants étaient déjà de « jolis gagnants », mais cette année, c’était encore au-delà. Il a félicité et remercié la Fondation Bouygues Telecom d’offrir 10 000 € au gagnant. Dorothée Corbier et Céline Laurichesse de la Fondation Bouygues Telecom ont reçu des remerciements particuliers pour leur organisation du Prix. Laurent Laffont a continué en contant le début de l’épopée. Le texte de Clélie Avit a été présenté à un libraire dont les mots ont lancé l’aventure : « On tient quelques chose ! ». Sûr d’avoir entre les mains un roman incroyable, le texte a été proposé à plusieurs pays et tout s’est enchaîné très vite. Les meilleurs éditeurs de plusieurs pays ont fait des offres incroyables, et ça continue.
Enfin, son Prix dans les mains, Clélie Avit a pris la parole devant des auteurs en herbe ayant participé aux diverses animations proposées par la Fondation Bouygues Telecom, devant des professionnels de l’édition et des médias. Elle a raconté son histoire qui a laissé les auteurs en herbe à l’écoute sans voix. « Ce qui m’a amené à participer au Prix Nouveau Talent ? Après avoir écrémé tous les éditeurs et essuyé de nombreux refus, je me suis dit que je pourrais tenter ce concours. Et aujourd’hui, je remercie l’ensemble des éditeurs d’avoir refusé mon texte. Un jour, l’idée m’est venue et je me suis mise à écrire. » Enseignante, Clélie Avit a mis à profit les trois mois de congés scolaires pour écrire ce roman. TROIS MOIS ! Là où tant d’écrivains mettent plusieurs années. Un talent sans aucun doute. « Les phrases venaient l’une après l’autre, les idées s’enchaînaient d’elles-mêmes. Et pour la petite histoire, j’ai envoyé mon texte seulement quatre heures avant l’heure limite. »
Nous avons eu la chance de pouvoir partager avec la gagnante et sa simplicité est touchante. Passionnée de fantastique, elle semble regorger d’imagination alors on ne doute pas que de nouvelles œuvres suivent « Je suis là ». Deux autres sont d’ores et déjà prévues pour la fin de cette année ainsi que début 2016. Certains écrivains en herbe présents ont proposé de lui envoyer leurs textes pour relecture, ce qu’elle a accepté avec un large sourire. Nous leur souhaitons la même réussite qu’à Clélie Avit.
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