Nous vous proposons ici quelques conseils pour écrire un livre, pour vous aiguiller tout au long de votre création, de l'idée à l'édition. Nous croyons que l'écriture est une activité personnelle, libre. En tant qu'art, une œuvre ne peut être régie par des règles figées. Cependant, certains éléments peuvent vous aider à vous organiser, à persévérer, à produire des écrits de qualité. Que vous utilisiez un logiciel pour écrire un livre ou un simple stylo, voici quelques éléments.
Il est bon pour un écrivain de savoir quels sont ses points forts et points faibles :
Savoir quels sont ses points faibles permet à l'écrivain de savoir sur quels points précis prêter une attention particulière. Pour chaque point faible identifié, il faut essayer de trouver un moyen de le contourner. Ci-dessous, nous allons vous donner quelques conseils sur certains items.
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La majorité des écrivains a besoin d'une situation, d'un lieu, d'équipements particuliers pour être créatif et/ou se motiver.
L'écriture est le seul art qui utilise un objet commun et qui ne nécessite pas d'apprentissage particulier.
L'écriture ne nécessite qu'un simple crayon ou un ordinateur. La seule chose à apprendre est le français. Tout cela est accessible à tous. Il peut être difficile de passer de la vie quotidienne à la création littéraire si les deux mondes s'entre-coupent.
Comme pour les autres arts, il est parfois nécessaire de se créer son environnement de création.
A vous de trouver et créer votre univers favorable !
Il vous permettra de faire face aux moments de doute, de perte de motivation auxquels nous faisons tous face un jour.
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Ecrire est avant tout un plaisir. Si ce n'est pas le cas, il sera compliqué de réaliser une œuvre satisfaisante. Mais écrire, c'est aussi un travail immense si l'on souhaite produire une œuvre de qualité.
Aucune fierté sans difficultés !
L'écriture est un sport. Elle nécessite endurance et persévérance.
Si, comme beaucoup d'écrivains, vous passez par une phase de manque d'inspiration, rassurez-vous, vous n'êtes pas seul.
Nous vous conseillons de réaliser des prescriptions. Vous aurez peut-être le sentiment de perdre du temps sur votre œuvre, mais cette étape vous permettra au contraire de donner un coup de pouce à votre créativité.
Les prescriptions sont l'échauffement de l'écrivain, alors ne les négligez pas.
Voici un conseil en quatre mots qui vous aidera dans votre aventure créative :
Il ne faut pas se forcer à écrire toute l'histoire à la suite.
Si çà ne vient pas, çà ne vient pas.
Au lancement de votre projet, nous vous conseillons d'écrire le plan afin d'avoir une première vision de l'histoire et ses étapes.
La frise chronologique de l'espace d'écriture est présente à cet effet. Elle pourra être mise à jour au fur-et-à mesur de l'avancement.
N'hésitez pas à indiquer dans cette frise tous les événements qui vous paraissent importants à votre histoire, même s'ils ne sont pas utilisés directement dans votre roman.
Ecrivez les passages qui vous viennent.
Vous êtes dans le métro et trouvez l'inspiration dans une scène ? Ecrivez-la. Peut-être pourra-t-elle être incluse dans votre roman, peut-être pas.
Mais ce n'est pas perdu.
Il est toujours bon de posséder un smartphone (ou un carnet) à portée de main pour rédiger ce qui nous passe par la tête.
C'est notamment pour cela que nous avons créé les Tableaux blancs dans l'espace d'écriture de Co-libr-e.
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Ce conseil, vous l'entendrez et le lirez partout.
ATTENTION aux fautes de grammaire, conjugaison, orthographe !
Le style lourd, la longueur, les mauvaises tournures de phrases peuvent être tolérées. Pas les fautes graves de français.
Il faut essayer au maximum de remplacer vos tournures "nom + adjectif" par un seul nom qui a le même sens. Il y a presque toujours un nom équivalent. Il en est de même pour "verbe + adverbe". On y reviendra souvent, mais tout ce qui est superflu n'a en général pas sa place.
Vous pouvez choisir le temps des verbes qui vous convient. Attention toutefois à rester cohérent tout au long de vos écrits. Le passé est souvent utilisé. On y distingue notamment le passé simple qui exprime un instant, une action courte. Tandis que l'imparfait ou le passé composé apportent de la longueur, de l'éternité à une situation.
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Les dix premières pages, maximum, sont primordiales.
Ce sont grâce à ces quelques pages qu'un lecteur ou un éditeur va être ou non séduit et accroché.
Il faut donc attirer le lecteur dans votre monde dès les premières lignes.
Soigner sa première page signifie :
Au terme de ces dix pages, le lecteur doit avoir envie d’aller plus loin, d’en savoir plus, rester sur sa faim. Faites le test avec des proches à l'esprit critique et objectif.
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L'un des conseils les plus utiles à vous donner pour trouver un style et écrire des oeuvres de qualité est :
Vous devez lire, lire et lire beaucoup d'oeuvres.
Trouver un style d'écriture n'est pas chose aisée. Ne craignez pas de vous inspirer de vos pairs, vos auteurs préférés.
Tout écrivain crée son propre style en perpétuant la lignée initiée par ses prédécesseurs.
Un écrivain doit à tout prix éviter les lieux communs, transitions trop précises, banales au risque de désintéresser le lecteur. Utiliser des lieux communs est contre-productif s'il est évident que le lecteur s'identifiera facilement à la situation.
Nous différencierons ci-dessous les nouvelles des romans (bien qu'il existe d'autres catégories d'oeuvres). Une nouvelle est une histoire courte (une trentaine de pages environ) qui présente généralement un ou deux personnages et qui se déroule pendant une journée. Ecrire une nouvelle revient donc à tenir le lecteur en haleine. Au contraire, un roman doit alterner pauses et émotions. Le texte doit respirer et le lecteur également. Il peut y avoir des "passages à vide" dans un roman. Nous entendons par là des descriptions ou des explications d'un élément de l'histoire par exemple. Tout cela afin de poser une atmosphère. Mais ATTENTION ! Ces passages à vide ne sont pas là pour augmenter le nombre de pages mais pour faire souffler le lecteur.
Lorsqu'on a une écriture très électrique, qui plus est à la première personne, on ne peut pas tenir tout un roman. Il peut alors être bon d'alterner les "je" avec les "il" du narrateur. L'arrivée du narrateur permet de ralentir un peu l'histoire, de prendre de la hauteur. Dans cet exercice, il faut être prudent de ne pas perdre le lecteur.
N'essayez pas de faire compliqué lorsque quelques mots bien choisis suffisent. Ce n'est pas la quantité de mots qui importe. C'est bien davantage la densité des termes utilisés qui va donner du poids à la phrase. N'abusez pas des images.
L'une des fréquentes erreurs des écrivains la surabondance de détails et d'explications. Il faut savoir taire ce que l'on a à l'esprit. Pourquoi ? Lire, c'est entrer dans le monde de l'écrivain. Mais lire, c'est aussi s'approprier l'histoire de l'écrivain et l'adapter à soi. Il est donc nécessaire de garder une certaine dose de mystère et de "vide" afin de laisser la place à l'imagination du lecteur.
La répétition des mots peut faire partie intégrante d'un style littéraire. Toutefois, il est conseillé d'user avec parcimonie de cet effet de style.
Il est bon de lancer l'action d'un nouveau chapitre au plus tôt dans ce même chapitre. Attention, cela ne s'applique pas à toutes les oeuvres. Certaines peuvent présenter des chapitres "sans action", davantage destinés à poser un décor, une situation.
Un excellent moyen de lancer un nouveau chapitre est de débuter par un peu de narration sur l'historique, la description d'un endroit ou d'un personnage. Mais il ne faut pas en abuser de peur de lasser le lecteur.
Il est toujours intéressant de laisser la fin d'un roman ouverte afin de laisser le lecteur l'imaginer à sa guise. Ceci n'est bien sûr pas une règle. Un écrivain aura souvent envie de partager la fin qu'il a rêvée. Certains lecteurs préfèrent voir écrire noir sur blanc ce qu'ils avaient imaginé. Essayez malgré tout de finir votre oeuvre de sorte qu'il soit envisageable de créer une suite, un second tome.
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Les descriptions sont des éléments nécessaires à un véritable roman. Ne craignez pas de réaliser des descriptions trop longues. Il ne faut toutefois pas que celles-ci soient lassantes. Elles doivent apporter quelques repères à une situation, une action ou bien donner un sentiment de réalité à l'histoire.
Il est aussi conseillé de créer les émotions en les décrivant, plutôt qu'en écrivant : "il était triste" par exemple.
Les paragraphes de descriptions doivent être entrecoupés de phrases simples, toujours dans le but de faire respirer le texte.
Si vous utilisez une belle image dans une phrase, évitez d'en faire trop en ajoutant des commentaires inutiles.
Votre histoire se déroule dans un lieu qui vous est inconnu ? Qu'il soit imaginaire ou réel, il n'est pas nécessaire d'avoir parcouru l'atmosphère de l'endroit. Deux choix s'offrent à vous :
Quelle que soit la solution, l'essentiel est de produire une description qui absorbe le lecteur.
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Un bon roman ne peut exister qu'avec des personnages forts, aux personnalités fortes. Il est nécessaire de passer du temps à écrire la vie de vos et se les approprier. Il faut connaître chaque étape de leur vie. Cela vous permettra de le présenter de manière authentique et cohérente dans vos chapitres. Même si certains points ne sont pas utiles dans vos écrits, il est bon de décrire tous les points importants de la vie des personnages principaux.
Un personnage est d'autant plus fort qu'il vit des tensions intérieures (un homme d'affaires sans pitié pleurant à l'écoute d'une chanson de James Blunt).
Que ce soit pour les descriptions de lieux, de situations ou de personnages, n'écrivez pas tout. Il faut éviter de donner trop d'informations.
Profitez des fiches personnages de notre espace d'écriture pour créer vos héros.
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Les dialogues sont presque nécessaires à un roman. Ils permettent de créer de l'énergie, de l'action à une histoire.
Il est conseillé de les alterner avec les passages narratifs et descriptifs.
Il faut éviter la répétition inutile et trop fréquente des incises, c'est-à-dire des "dit-il".
Vous avez peur de rédiger des descriptions pesantes ? N'hésitez pas à utiliser les dialogues. Quelques phrases de dialogues remplacent beaucoup de lignes de description.
Les dialogues doivent être composés de courtes phrases.
Assurez-vous de bien identifier les zones de dialogue au moyen de tirets, guillemets... et gardez toujours les mêmes identifiants.
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La relecture est une étape primordiale. Vous venez de passer plusieurs mois voire années à imaginer, rédiger, corriger, supprimer, ajouter, modifier votre oeuvre. Grâce à notre outil, les fiches personnages, contrôles de cohérence, vous avez réussi à écrire une histoire cohérente et de qualité. Restons humains et humbles. Il y a forcément des fautes de temps, des incohérences de personnages ou de chronologie qui traînent. La relecture est là pour identifier tout cela. Sachez-le, il peut y avoir plusieurs relectures. C'est tout à fait normal.
La première chose à savoir est qu'il faut patienter avant de relire ce qui a été écrit. Il faut un certain recul pour s'auto-critiquer. Si vous sentez que quelque chose ne va pas lorsque vous relisez certains mots, c'est qu'il y a bel et bien quelque chose qui ne va pas. Que ce soit un lecteur ou un éditeur, il le ressentira aussi. Alors autant le corriger. Comment corriger ? Il existe trois type d'écrivains :
Faites relire votre oeuvre à des amis ou des proches. Recevez leurs critiques. Si vous savez défendre votre texte face aux critiques, cela signifie qu'il n'y a rien à changer. Attention toutefois à la modestie. Si vous ne parvenez pas à défendre votre texte, il faut refaire.
Une technique de relecture consiste à ré-écrire complètement un passage, sans le regarder, sur une nouvelle page. Il suffit alors de comparer les deux versions pour améliorer le texte final.
Il est aussi parfois nécessaire, bien que frustrant, de supprimer des passages qui vous tiennent à coeur s'ils n'apportent rien.
Vous n'avez personne dans votre entourage pour vous relire ? Contactez un professionnel qui vous prodiguera des conseils pour écrire un livre. Vous ne savez pas de qui vous rapprocher ? Contactez-nous. Nous pouvons travailler avec vous directement dans votre espace d'écriture ou vous faire parvenir les noms de professionnels compétents.
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Sachez que les éditeurs ne sont pas là pour refuser à tout prix votre texte. Ils en reçoivent une quantité incroyable. On peut considérer qu’un livre sur 6000 est publié. Il faut bien comprendre aussi que les maisons d’édition ont une ou des lignes éditoriales. Si votre œuvre ne correspond pas à cette ligne, votre texte a toutes les chances d’être refusé. Si vous souhaitez tenter votre chance en envoyant votre manuscrit à un éditeur traditionnel, voici quelques conseils :
Un éditeur possède un énorme pouvoir mais il reste limité. Certes il choisit de vous publier ou non. Mais en aucun cas, il ne peut dire si vous êtes un écrivain ou non.
La lettre d’accompagnement doit être courte : une quinzaine de ligne de texte en plus des coordonnées.
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